J’habite dans une maison familiale à Dorog, à 40 kilomètres de Budapest. Depuis toujours, je voulais un chien et aussi loin que je m’en souvienne, j’ai toujours voulue être vétérinaire, mais cela est resté un rêve. A présent, ja partage ma vie avec deux chiens et trois tortues.
Mon but n’est pas l’élevage de masse, mais un élevage de qualité. Il n’y a donc pas de chiens à vendre sans arrêt dans mon chenil. Il peut se passer plus d’une année avant qu’un chiot naisse. Le but, c’est que les chiots soient le plus proches possible du „pumi idéal” aussi bien dans le caractère que dans l’anatomie. C’est très difficile à atteindre, car il n’existe pas de chien parfait.
Mes deux premiers chiens étaient des batârds, et malheureusement ils nous ont déjà quitté.
Kormi était un chien vagabond avant de s’être installé chez nous, il y a 11 années de cela. C’est avec lui que j’ai commencé a aller à l’école de dressage et à m’interesser aux chiens. En effet, les expositions canines m’attiraient beaucoup. Puis j’ai réussi à convaincre ma famille qu’un chien tout seul n’était pas un chien, du coup, en 1993 on a pris Richie, un rottweiler mâle nommé „Kertvárosi Black Manó Axel”. Richie a atteint de bon résultats à l’école et aux expositions. Il est devenu le père comblé de nombreux petits chiots. Aujourd’hui, Richie est un „vieux gaillard” aimable et buté, mais tellement affectueux et assoiffé de tendresse.
Après la mort de Kormi, Richie est resté tout seul, ce qui visiblement fût difficile pour lui, alors il n’y avait pas d’autre solution que de chercher un nouveau compagnon. C’est à ce moment que j’ai reçu le livre de Mészáros, Länger et Szabó sur les pulis, les pumis, et les mudis. Ça a été le coup de foudre. Son allure rigolote, sa nature affectueuse m’on tout de suite plu. Il a fallu tout de même attendre deux ans pour que Gubanc, sous l’apparence d’une boule de poils noirs nous rejoigne en 2001.
Choisir Gubanc ne fut pas simple. Après avoir rencontré plusieurs éleveurs, j’optait finalement pour le chenil Anghiházi de György Németh. Suite à trois heures, couchés sur le dos (c’est ainsi que nous avons observé les chiots) nous avons finalement choisi Gubanc, selon le croisement conseillé par György Németh.
Gubanc est donc arrivé : il est venu, il a vu et il a vaincu! Il a séduit toute la famille, y compris Richie.
2002 fut l’année des expositions canines. Dopé par les premiers succès, nous avons accumulé les concours de beauté jusqu’à prendre part à presque tous les concours, en Hongrie et également à l’étranger. Cela a porté ses fruits : nous avons raflé quantité de coupes et de prix.
Gubanc est un pumi avant tout, alors Gyuri s’est dit que nous devions tenter les concours de chien de berger. Là non plus, nous ne sommes pas rentrés bredouille : en plus de plusieurs excellentes notes, nous avons également reçu le prix de „pumi du jour”.
En fevrier 2004, Gubanc a donné naissance à sa première portée : trois femelles et trois mâles. J’ai gardé une petite femelle, Ajnár.
Malheureusement, Richie nous a quitté le 29 décembre 2004…. Laissant les deux petits pumis tout seuls.
Depuis la mi-2004, Ajnár participe également aux concours canins et obtient de très bon résultats. Parmis ses frères, Angyal se montre très doué aussi, quant à Ábránd, il a montré ses talents de berger en obtenant son Certificat d’Aptitudes Naturelles au Troupeau (CANT).